Il y a un simulateur pour ça

Nous constatons que de plus en plus d’activités sont apprises et ensuite répétées sur des simulateurs afin d’être rapidement et correctement maîtrisées par la personne chargée de les effectuer dans le monde réel par la suite.
Cette pratique n’est pas neuve: les missions Appolo dans les années 1960, le pilotage d’avion, de centrales nucléaires, … faisaient déjà largement appel aux simulateurs.
Contrairement au siècle précédant où il fallait reproduire grandeur nature une bonne partie de l’interface (une cabine de pilotage, …), les simulateurs actuels peuvent utiliser un simple système de réalité virtuelle (VR). On trouve de tels systèmes grand public, de qualité correcte, à moins de 900€ (voir plus bas). Ils sont connectables à un ordinateur individuel de type gamer (à partir de 1.500€).

Diminution constante du prix

Comme presque toute technologie high-tech, le prix des simulateurs baisse rapidement. On nous a rapporté que certains chirurgiens s’entraîneraient sur des simulateurs à moins de 20€ ! (le Dr. Maboul de Hasbro). Nous sommes malheureusement sans nouvelle de notre envoyée spéciale chargée de cette investigation (avant de partir en reportage, elle nous a dit qu’elle en profiterait pour se faire enlever un grain de beauté gênant). Cette information est donc à prendre, comme l’os rigolo du jeu, avec des pincettes.
D’autres simulateurs seraient même gratuits (financés par la publicité et la vente de données personnelles): ainsi, Facebook est le plus répandu des simulateurs d’amis.

Le jeu vidéo comme outil professionnel

Il n’est pas rare que certains jeux vidéos hyper-réalistes soient utilisés par des professionnels, faisant ainsi des économies d’échelle et de développement.
En Formule 1, par exemple, vu le nombre limité d’essais autorisés, de nombreux pilotes apprennent les nouveaux tracés sur PlayStation. À ce propos, nous déplorons que Michael Schumacher n’ait pas pensé à changer de jeu de temps en temps pour s’essayer au simulateur de ski Alpine Racer de Namco; cela aurait pu lui éviter quelques déconvenues.

Du côté des semi-pro, le kamikaze en herbe se doit d’utiliser Flight Simulator pour répéter son vol: une fois encastré pour de vrai dans une tour, il lui est difficile de sortir pour recommencer si la manœuvre a été mal exécutée.

Des usages parfois spécifiques

Bien que classés dans la catégorie des jeux, certains simulateurs ont des difficultés à sortir de leur marché de niche. Ainsi, le Monopoly est très apprécié des politiciens; le Touché-Coulé est fort pratiqué par les réfugiés et le Simulateur de Chèvre (Goat Simulator) reste réservé aux Légionnaires.

Il y a simulateur pour ça aussi

Récemment, les militaires du Département de la Défense Nord Américain ont du se pencher sur un problème complexe: expliquer au nouveau locataire de la Maison-Blanche l’utilisation du bouton rouge.
Le choix du logiciel de simulation fut facile: seul Please, Don’t Touch Anything VR (PDTA VR) satisfaisait au cahier des charges:

PDTA VR

Le plus délicat, selon nos sources au Pentagone, fut l’adaptation du casque VR à la coiffure du président. Former une équipe d’une douzaine d’informaticiens-coiffeurs ayant le niveau d’accréditation requis était déjà une gageure. Ramener ensuite à une vie normale les membres de cette équipe, connue sous le nom de code Team Compute-Hair, souffrant de nombreux chocs post-traumatiques fut, hélas, un échec. Même les meilleurs psychiatres, qui ont pourtant fait des miracles pour reclasser les vétérans des dernières guerres, ont du reconnaître les limites de leurs thérapies face à cette horreur sans nom.
Depuis, ces informaticiens-coiffeurs errent sur internent, tels des Rambo numériques, à la recherche d’un Edward Snowden ou d’un Julian Assange, espérant trouver auprès d’eux une forme de résilience capillaire.

N.B.: nous aurions bien aimé tester PDTA VR et poster une vidéo nous même mais l’Oculus Rift et l’HTC Vive, c-à-d les deux systèmes VR compatibles, ne tournent que sur des OS chers, buggés et obsolètes par nature (Windows et consorts) malgré l’annonce, lors du développement, d’un support Linux.
Or, si le SpeculoOS s’accommode sans problème de quelques grumeaux et coquilles; il ne supporte pas que la vermine le grignote (bug, M$, Popom, …).

À effacer avant publication!: Malgré les progrès constants en intelligence artificielle, la meilleure simulatrice reste quand même ma tendre compagne qui, dans sont immense bonté, se refuse à blesser mon amour propre.

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